Ouverture consultation « Pour une belle accroche »
Ça y est, vous le sentez, c’est le moment : vous êtes prête à avoir un enfant.
Mais quand vous en parlez autour de vous, vous ne recevez pas l’unanimité.
Avoir des enfants après 40 ans, est-ce raisonnable ?
D’ailleurs, est-ce que c’est vraiment possible ?
Vous pouvez d’ores et déjà rassurer ceux qui doutent : oui, avoir un enfant après 40 ans est tout à fait possible.
Parce qu’en matière de fertilité, même si vous ne pouvez pas avoir d’impact sur le nombre d’ovules qu’il vous reste, vous pouvez agir sur leur qualité.
Si vous vous demandez comment booster votre fertilité après 40 ans, vous êtes au bon endroit. Dans cet article, je vous donne 7 conseils pour maximiser vos chances de tomber enceinte.
Le tout, comme toujours, en douceur et dans un climat de bienveillance envers vous-même !
Le sommeil a un impact énorme sur la fertilité.
Parce que la mélatonine, l’hormone du sommeil, est aussi présente dans les follicules. Ce qui veut dire qu’en plus de réguler notre sommeil et notre fatigue, elle agit comme antioxydant en luttant contre le stress oxydatif.
Or, le stress oxydatif est un facteur assez répandu d’infertilité chez la femme. La mélatonine permet donc, selon des études, d’avoir des follicules de meilleure qualité.
Donc la première chose à faire, c’est d’adopter un bon rythme de sommeil pour booster la mélatonine !
✨ Mes conseils :
En naturopathie de la fertilité, les plantes occupent une place essentielle. Déjà, parce qu’elles sont toujours les bienvenues pour donner un coup de pouce au corps. Et ensuite, parce que lorsqu’elles sont bien prises, elles sont vraiment efficaces !
Un vrai boost pour la fertilité, que la médecine ne peut pas toujours nous donner (par exemple, quand on ne peut plus faire de FIV après 45 ans en Suisse).
Il existe donc toute une liste de plantes pour améliorer la fertilité à 40 ans, mais je vous en ai sélectionné 3.
La Maca est une plante au top pour ajuster l’équilibre hormonal et donc soutenir la fonction ovarienne. Elle améliore l’énergie, agit sur les œstrogènes et sur la progestérone, et peut être prise tout au long de la grossesse.
Elle a aussi un bel effet sur la libido, ce qui peut vous aider à augmenter vos chances de procréer.
Anti-inflammatoire, énergisante pour la libido, naturellement relaxante… L’Ashwagandha a tout pour plaire, si vous voulez tomber enceinte après 40 ans !
Elle prépare bien le terrain pour une éventuelle nidation, tout en vous aidant à vous détendre. Toutefois, en cas de grossesse, arrêtez de la prendre.
L’Achillée, c’est un peu la plante de référence en matière de fertilité après 40 ans. Elle réduit l’inflammation des intestins, du foie et de l’utérus, ce qui crée un environnement propice pour la fécondation.
Vous pouvez la prendre en infusion, en ajoutant 1 ou 2 cuillères à café dans de l’eau chaude et en laissant infuser 10 minutes avant de filtrer.
✨ Mon conseil :
Si vous le pouvez, testez une plante par cycle : comme ça, vous pourrez mieux identifier celle qui fonctionne et celle qui ne vous convient pas. Et surtout, faites-le dans le cadre d’un accompagnement professionnel ! Certaines plantes ont des contre-indications, et toutes les qualités de plantes ne se valent pas.
Si vous choisissiez un accompagnement en naturopathie à mes côtés, je vous donnerai toutes les références de plantes, testées et approuvées pour leur qualité naturelle et leur efficacité.
Pour booster votre fertilité après 40 ans, il n’y a rien de mieux que le mouvement. Vous relâchez vos tensions, vous vous sentez mieux grâce aux endorphines, vous évacuez les déchets par la transpiration, vous augmentez la circulation sanguine dans votre bassin grâce des mouvements doux…
Mais justement : tout est dans la douceur.
Quand on essaie de tomber enceinte, faire du sport à outrance n’est pas une bonne idée. Si vous faites trop de sport, vous risquez de créer un stress supplémentaire dans votre corps, qui se manifeste par la présence de cortisol, une hormone “d’urgence” sécrétée par les glandes surrénales.
Or, la progestérone est, elle aussi, activée par le cerveau. Donc, en cas de stress, ce dernier doit faire un choix entre demander du cortisol et demander de la progestérone. Comme il se met en mode “survie” en période de stress, il va privilégier la sécrétion de cortisol.
✨ Mes conseils :
Le petit + :
La notion de “trop de sport” varie bien sûr d’une femme à l’autre. De manière générale, on considère que 5 heures d’activité sportive par semaine est le seuil à ne pas dépasser, mais tout dépend de votre situation, du type de sport que vous pratiquez et de vos habitudes.
De manière générale, l’alimentation est le critère le plus important pour travailler la qualité de vos ovules.
On parlera des perturbateurs endocriniens dans la 6ème partie de l’article, mais en dehors de ça, il faut aussi donner à votre corps l’énergie dont il a besoin pour sécréter les hormones !
L’idée n’est pas de vous lancer dans un régime strict, mais simplement d’équilibrer votre alimentation pour faire du bien à votre corps, sans le brusquer.
✨ Mes conseils :
Pour aller encore plus loin dans l’alimentation fertilité, vous pouvez aussi tester le seed cycling. L’idée est de consommer des graines (pleines de bon gras et de nutriments) adaptées à certains moments de votre cycle.
✨ Mes conseils :
illustration : rallumonslesetoiles.fr
Revenons donc à nos perturbateurs endocriniens et à nos irritants.
En ce qui concerne les perturbateurs endocriniens, on retrouve surtout :
En dehors de ces perturbateurs, vous pouvez aussi limiter votre consommation d’irritants. Ce que l’on appelle les irritants, ce sont les ingrédients qui augmentent l’inflammation du corps (foie, intestins, utérus…). Par leur effet d’inflammation, ils génèrent du stress oxydatif et perturbent la communication entre le cerveau et les ovaires.
Résultat : des ovocytes de qualité moindre, et des déséquilibres hormonaux.
Ils peuvent être nombreux et dépendent des personnes, mais les plus connus sont :
Enfin, mon dernier conseil pour booster votre fertilité après 40 ans, c’est de réduire le stress excessif. Le stress peut être bon pour la tête et pour le corps, mais c’est comme tout : produit en excès, il n’apporte que du négatif.
C’est d’ailleurs pour ça que mes conseils sont tous indicatifs. Ce qui compte, c’est que vous choisissiez des bonnes pratiques qui correspondent à vos envies et à votre quotidien.
Ne vous brusquez pas, et trouvez une personne de confiance à laquelle vous pourrez confier vos pics de stress et émotions négatives. La fertilité à 40 ans peut être un sujet assez lourd à porter seule : entourez-vous de personnes bienveillantes !