Les hormones féminines : mieux comprendre leur rôle dans ton cycle
Œstrogènes, progestérone, LH, FSH, GNRH… Tu as du mal à t’y retrouver dans les hormones féminines ?
Tu sais pourtant qu’elles interviennent chacune dans ton cycle menstruel et jouent un rôle dans ta fertilité.
Mais lequel ?
Les œstrogènes te permettent notamment d’avoir une belle ovulation et la progestérone de préparer un nid douillet pour bébé.
Mais comment agissent-elles exactement ?
Dans cet article, je te raconte comment, du premier au dernier jour de ton cycle, elles agissent sur ton ovulation, ta glaire cervicale, le développement de tes follicules et de ton endomètre.
Tu vas aussi découvrir comment booster les hormones féminines grâce à la naturopathie fertilité pour augmenter tes chances de tomber enceinte !
Les hormones féminines, c’est quoi ?
Les différentes hormones féminines
Pour concevoir un enfant, il faut bien sûr des spermatozoïdes, des ovaires, des trompes de Fallope et un utérus… Mais ça ne suffit pas !
Les hormones, ces substances chimiques produites par tes glandes endocrines, ont chacune une mission précise.
Tu as plusieurs glandes endocrines. Celles qui nous intéressent parce qu’elles agissent sur ta fertilité sont :
- l’hypothalamus et l’hypophyse (dans le cerveau) ;
- et tes ovaires (au niveau de tes organes reproducteurs).
Les hormones qu’elles produisent agissent non seulement sur tes fonctions reproductrices, mais aussi sur ton sommeil, sur ton humeur, sur ta faim, sur ton métabolisme, etc.
Parmi elles, les œstrogènes et la progestérone : ce sont les 2 hormones féminines principales.
Elles sont sécrétées par tes ovaires à des moments bien précis de ton cycle menstruel.
Mais en réalité, c’est ailleurs que débute vraiment ton cycle hormonal !
Tout commence dans ton cerveau
Et oui ! Ta fertilité commence dans ton cerveau. Le chef des opérations, c’est lui !
Tes ovaires ne produisent pas d’œstrogènes et de progestérone s’il ne leur a pas donné le feu vert.
Cet ordre est donné par l’hypothalamus, situé dans ton cerveau.
Il y a plusieurs étapes :
- L’hypothalamus communique avec l’hypophyse (une autre partie de ton cerveau) grâce à une hormone : la GNRH. C’est elle qui indique à l’hypophyse qu’il est temps d’enclencher le mode fertilité !
- L’hypophyse produit alors à son tour une nouvelle hormone : la FSH. Elle fait passer le message aux ovaires qu’il est temps de commencer à préparer l’ovulation, donc à faire murir des follicules.
- Enfin, la LH entre en piste. Une fois qu’un follicule est arrivé à maturation, l’ovaire le fait savoir à l’hypophyse, qui produit de la LH juste avant l’ovulation.
Ton cerveau et tes ovaires communiquent donc tout au long de ton cycle !
Mais nombreux perturbateurs peuvent venir semer le trouble entre ces deux acteurs de ta fertilité : déséquilibre alimentaire, polluants, stress…
Les hormones féminines et les différentes phases du cycle
1/ Les règles
À la fin de ta période menstruelle, la FSH commence à être secrétée par ton hypophyse : tu entres alors en phase préovulatoire.
2/ La phase préovulatoire : les œstrogènes augmentent progressivement
Avec la FSH, les ovaires savent qu’il est temps de se mettre au travail ! Leur job consiste à mettre des follicules en maturation. Et ces follicules vont commencer à sécréter des œstrogènes.
3/ La phase ovulatoire et le fameux pic de LH
Ces œstrogènes agissent aussi à deux autres niveaux :
- ils stimulent le développement de ton endomètre ;
- ils te permettent de produire une belle glaire cervicale.
Quand le follicule est suffisamment mur pour qu’il y ait ovulation, l’ovaire le fait savoir à l’hypophyse qui produit alors la fameuse hormone LH détectée par les tests d’ovulation.
Tu te demandes comment détecter ton pic de fertilité à coup sûr ? Lis mon article Comment calculer son ovulation.
4/ La phase postovulatoire (ou lutéale) : l’arrivée de la progestérone
Après l’ovulation, l’enveloppe du follicule est transformée en corps jaune. C’est lui qui produit de la progestérone.
S’il y a eu fécondation, la progestérone a un rôle majeur : elle permet à l’endomètre de bien se développer pour que l’embryon s’y accroche facilement.
S’il n’y a pas eu de fécondation, la progestérone finit par diminuer, ce qui entraine la destruction de l’endomètre (donc les règles) et un nouveau cycle commence.
Difficile de repérer les phases de ton cycle ?
Dans la théorie, cela semble assez simple finalement. Mais dans ton quotidien, cela peut être plus compliqué.
Pas de panique !
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Ce qui se passe dans ton corps sous l’action des hormones féminines
D’abord les œstrogènes, ensuite la progestérone
En résumé, les œstrogènes augmentent pendant la première moitié du cycle menstruel, ce qui stimule la maturation des follicules et la croissance de l’endomètre.
Puis c’est la progestérone qui augmente, préparant l’endomètre à l’implantation d’un ovule fécondé.
D’un point de vue hormonal, ton cycle est donc divisé en 2 parties :
➜ Une première partie pendant laquelle les œstrogènes préparent l’ovulation. Cette partie peut être de longueur variable selon tes cycles.
➜ Une seconde partie durant laquelle la progestérone active le développement de l’endomètre dans l’utérus pour accueillir un éventuel embryon. La longueur de cette phase est stable : 12 à 14 jours.
illustration : rallumonslesetoiles.fr
Les effets des hormones féminines sur tes organes reproducteurs
Tes ovaires
Leur rôle est de faire murir un follicule puis d’expulser un ovocyte et de sécréter les hormones sexuelles féminines.
Une fois que tu as ovulé, ce follicule se transforme en corps jaune : c’est lui qui sécrète la progestérone !
S’il n’y a pas eu fécondation, le corps jaune disparaît. Dans ce cas, la progestérone n’est plus produite et l’endomètre est éliminé. Les menstruations arrivent.
Tes trompes de Fallope
L’une de tes trompes attrape l’ovocyte libéré par ton ovaire et le met en contact avec le spermatozoïde. C’est donc dans une de tes trompes que se passent la rencontre et la fusion du spermatozoïde avec l’ovocyte !
L’ovule fécondé (l’embryon) continue son petit bout de chemin dans la trompe, jusqu’à son arrivée dans l’utérus.
Ton utérus
À chacun de tes cycles, ta muqueuse utérine se développe sous l’effet des œstrogènes.
Car s’il y a eu fécondation, l’embryon a besoin que cette muqueuse (l’endomètre) soit épaisse, vascularisée et qu’elle tapisse bien l’utérus. Il peut alors s’y nicher et surtout, bien s’y accrocher !
Ensuite, il faut que le corps jaune produise suffisamment de progestérone pour que l’endomètre se maintienne et que la nidation se déroule sans encombre.
Ton col
Ton col de l’utérus, c’est la partie basse de ton utérus, située dans le prolongement de ton vagin.
C’est lui qui sécrète la glaire cervicale, sous l’action des œstrogènes. Après l’ovulation, la production de glaire cervicale sera bloquée par la progestérone.
La texture de ton col change se l’hormone qui domine :
- avec les œstrogènes, il est haut, mou et ouvert ;
- sous l’action de la progestérone, ton col est bas, dur, étroit.
Les conséquences d’un déficit d’hormones féminines
Si ton niveau d’œstrogènes est faible, tes follicules peuvent ne pas se développer correctement, ce qui peut entrainer une absence d’ovulation ou des cycles menstruels irréguliers.
Si ta production de progestérone est insuffisante, c’est la qualité de l’endomètre qui peut en pâtir. De ce fait, il est difficile pour l’embryon de s’implanter et le risque de fausse couche précoce augmente.
La naturopathie fertilité est là pour t’aider à concevoir naturellement. Elle fait appel aux plantes médicinales, aux aliments pour booster ta fertilité et au massage pour favoriser une production d’hormones féminines équilibrées.
Tu comprends mieux pourquoi il est important que les hormones féminines restent bien équilibrées tout au long du cycle et comment un déséquilibre hormonal peut affecter ta fertilité.
Pour identifier si tes hormones fonctionnent correctement, je te conseille de suivre l’évolution de ton cycle grâce au Tempdrop. Ce petit outil de symptothermie est une aide précieuse , validée scientifiquement, pour optimiser tes chances de grossesse.
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