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Comment favoriser la nidation après le transfert d'un embryon ?

Quand on n’est pas accompagnée, le parcours FIV peut être assez stressant. Surtout au moment du transfert d’embryon : la nidation va-t-elle prendre ? L’embryon sera-t-il bien accroché ?

 

Dans tous les cas, sachez deux choses : 

  1. Si l’implantation de l’embryon ne fonctionne pas, vous n’êtes pas responsable
  2. Il y a des bonnes pratiques que vous pouvez mettre en place avant et après l’implantation, pour favoriser la nidation de l’embryon
 

Entre massages, conseils alimentation et astuces anti-stress, je vous explique que faire pour favoriser la nidation après un transfert !

Un petit point sur la FIV et la nidation embryonnaire…

La nidation d’un embryon, c’est ce que l’on attend tous et toutes d’un traitement FIV. Et c’est aussi quelque chose qui peut se préparer en amont ! 

 

Tout savoir pour favoriser la nidation après une FIV

La Fécondation In Vitro fait partie des parcours PMA qui permettent de féconder des ovocytes avant de les implanter dans l’utérus. L’idée, c’est de faire, en dehors du corps, les premières étapes du développement embryonnaire :

 

  • La stimulation des ovaires pour développer les follicules et recueillir plusieurs ovocytes
  • La mise en contact entre les ovocytes et les spermatozoïdes
  • Le prélèvement d’embryons (qui sont alors des ovocytes fécondés)
  • Le transfert des embryons dans la cavité utérine à l’aide d’un cathéter

 

Une fois que toutes ces étapes ont été faites, il faut attendre 2 ou 3 jours pour savoir si le transfert d’embryon a fonctionné. Auquel cas ce dernier entame la nidation, en s’accrochant à la muqueuse utérine.

Comment augmenter les chances de nidation : préparez votre transfert d’embryon !

Alors comment faire pour maximiser les chances de nidation ? Avant le transfert d’embryon, vous pouvez favoriser son accroche en préparant votre corps. Ce dernier va avoir besoin d’énergie : assurez-vous donc qu’il ait suffisamment de calories !

Le nombre de calories parfait dépend de votre activité, de votre poids et de votre taille. La formule de base pour calculer les calories nécessaires est : 

                                    [0,963 x Poids(kg)0,48 x Taille(m)0,50 x Age(an)-0,13] x (1000/4,1855)

Vous obtenez alors votre dépense en énergie de base, qu’il faudra ensuite multiplier (merci la calculatrice !) par 1,55 en moyenne. Si vous avez un doute dans les calculs, je peux vous aider à en savoir plus.

 

Au-delà de l’alimentation, vous pouvez également veiller à épaissir votre endomètre (la couche qui permet à l’embryon de s’accrocher contre la paroi utérine). Pour une bonne accroche, l’endomètre doit être épais et ne doit pas être enflammé, au risque de ne pas être réceptif à la nidation.

 

Pour ça, voici une petite liste de conseils que vous pouvez appliquer, selon vos envies et vos disponibilités : 

 

  • Drainer votre foie : par exemple en consommant des plantes sous forme d’infusion comme le romarin, le chardon-marie ou la racine de pissenlit.
  • Drainer vos reins en éliminant les toxines, par exemple en transpirant pendant une activité sportive 
  • Drainer votre intestin, notamment en adoptant une alimentation biologique, riche en fruits et légumes cuits et en bon gras
  • Favoriser l’irrigation au niveau de votre bassin, en faisant un peu de marche rapide et pourquoi pas en testant le yoga de la fertilité ?

 

Cependant, ne vous mettez pas martel en tête : n’appliquez que les conseils qui vous font envie et vous correspondent.

 

L’idée derrière cette phase de préparation, c’est d’essayer de trouver votre rythme et de prendre soin de vous. Pour ce faire, je vous propose par exemple des massages fertilité pour adoucir le stress d’un traitement FIV tout en mettant votre corps dans de bonnes conditions.

 

Comment favoriser la nidation après un transfert d’embryon ? 6 conseils de tous les jours

Une fois le transfert terminé, mon conseil reste le même : agissez au gré de vos envies et prenez soin de vous. C’est cette connexion à vous-même qui pourra aider la nidation, de même que les 6 conseils qui vont suivre.

 

Là encore, ce sont de simples possibilités et non des obligations : à vous de voir ceux qui vous correspondent le mieux !

 

1/ Avoir un taux de progestérone au top

Comme nous le dit la définition de progestérone, c’est elle qui favorise la nidation de l’ovule. En effet, c’est l’hormone qui crée le “nid” de l’embryon en maintenant l’épaisseur de l’endomètre et en fermant le col de l’utérus pour le préserver.

 

C’est aussi l’hormone qui augmente la température corporelle de quelques dixièmes de degrés, afin de créer une chaleur accueillante pour l’embryon.

 

Alors, comment augmenter votre taux de progestérone ? Voilà quelques petits conseils : 

 

  • Mangez plein de bon gras : petits poissons gras, huiles végétales de lin, de colza, avocats, œufs, graines de courge, de lin et de chia
  • Consommez du magnésium : le chocolat et les noix sont vos meilleurs amis !
  • Faites le plein de zinc en mangeant, là encore, du chocolat, des légumineuses, des fruits de mer… Et des noix !

 

Et surtout, faites-vous plaisir (tout en évitant, si possible, les graisses saturées et les aliments transformés).

hormones ovariennes fertilité transfert embryon

illustration : rallumonslesetoiles.fr

 2/ La phase préovulatoire : les œstrogènes augmentent progressivement

Consommez un maximum de vitamines : 

 

 

  • La vitamine B6 participe à la sécrétion d’œstrogènes, de progestérone et de GNRH. Vous la trouverez dans les œufs, la volaille, les pois chiches et les graines (lin, tournesol, noisettes)
  • La vitamine C, dans les agrumes, le kiwi, les fruits rouges, le persil, le brocoli
  • La vitamine B9 (aussi appelée acide folique), dans la levure de bière, les épinards, les brocolis, les amandes
  • La vitamine B12 (globalement, toutes les vitamines B sont bonnes à prendre !) que l’on trouve dans les abats, la viande, le lait, le poisson

 

Misez sur des aliments biologiques et naturels si vous le pouvez.

 

3/ Rester zen grâce au yoga de la fertilité

Pour créer un environnement favorable pour un embryon, vous pouvez essayer d’apaiser votre stress physique et émotionnel.

 

 

Commencez déjà par réduire le café et le sport trop intense pour diminuer le taux de cortisol et laisser toute sa place à la progestérone. 

 

 

Vous pouvez par exemple faire de l’exercice tout en douceur grâce au yoga de la fertilité. En fonction de votre cycle, vous découvrirez comment encourager la mobilité de votre bassin et vous reconnecter à vos sensations par le biais d’exercices de respiration et de postures travaillées.

 

 

4/ Découvrir les bienfaits des plantes avec la phytothérapie

La phytothérapie repose sur l’utilisation de plantes spécifiques. 

 

 

Pour favoriser la nidation, je vous conseille les feuilles de framboisier en infusion (Rubus Idaeus), qui sont pleines de vitamines et du fameux acide folique dont on parlait tout à l’heure. Une plante indispensable pour un utérus tonique !  (Pensez bien à arrêter sa prise en cas de grossesse)

 

 

La Maca est aussi vivement recommandée. En plus de permettre la sécrétion d’hormones ovariennes nécessaires à la nidation, c’est une plante qui a tendance à augmenter la libido et le désir sexuel : encore une belle solution pour évacuer le trop-plein de stress. 🌈

 

 

5/ Garder l’esprit occupé

Le temps peut paraître long entre le transfert et la nouvelle d’une nidation ! Ne changez pas vos habitudes : occupez votre esprit, trouvez des personnes avec lesquelles parler de votre stress… Et surtout, entourez-vous de personnes avec lesquelles vous pouvez vous changer les idées.

 

 

Pour vous accompagner à toutes les étapes et pouvoir vous épauler, je vous propose un suivi complet. Que vous ayez besoin d’être rassurée ou juste de vider votre sac, vous pouvez m’appeler ou m’écrire quand vous le souhaitez !

 

6/ Donner un coup de pouce à la circulation du sang dans votre bassin

On en a parlé un peu plus haut dans l’article, mais l’irrigation du bassin est top pour favoriser la nidation.

 

Pour ça, vous pouvez : 

 

 

  • Pratiquer un peu de marche rapide pour encourager un bon retour veineux (vous pouvez aussi porter des bas de contention grâce à une prescription médicale)
  • Tester certaines positions debout du yoga de la fertilité
  • Consommer du gingembre ou des aliments épicés, qui ont des effets vasodilatateurs très importants
  • Vous essayer au massage aux bols tibétains : selon les traditions ancestrales, leurs vibrations favorisent la circulation sanguine et lymphatique
  • Mettre à profit la chaleur de votre bouillotte : le chaud aide toujours le sang à circuler !
  • Découvrir le cataplasme d’huile de ricin, un rituel ancestral qui consiste à imbiber un linge d’huile de ricin pure avant de l’apposer sur votre abdomen et votre pubis, pour stimuler la circulation du sang et de la lymphe

 

Pour cette dernière option, je vous recommande de choisir une huile de ricin bio et extraite à froid, pour éviter la présence de perturbateurs endocriniens. Dans le cadre de mes massages fertilités, je vous offre l’huile de ricin pure pour le cataplasme, mais aussi avec le protocole pour tout connaître de ce rituel ancestral et le faire facilement à la maison.

 
Yoga de la fertilité pour faire face aux blocages psychologiques de grossesse

Qu’est-ce qui aide la nidation après une FIV ?

Vous l’aurez compris, favoriser la nidation après un transfert d’embryon passe surtout par votre écoute de vous et votre bien-être.

 

 

Vous avez maintenant 6 bonnes pratiques qui ont fait leurs preuves. Mais sachez que rien n’est gravé dans la roche : ce qui compte, c’est de faire des choses qui vous plaisent et vous ressemblent, tout en douceur.

 

 

La naturopathie et les massages fertilité peuvent être un très bon complément. Prenez soin de vous !

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