Les signes et symptômes annonciateurs d’ovulation
Que tu aies des cycles réguliers ou non, l’observation des symptômes de l’ovulation sont de précieux indices pour déterminer ta fenêtre de fertilité.
Tu doutes de tes ressentis ou tu te demandes si tes interprétations sont justes ?
La symptothermie et l’écoute de soi sont des méthodes naturelles à l’efficacité prouvée scientifiquement !
Décryptons les signaux que ton corps t’envoie à l’approche de l’ovulation

1. La libido qui s’intensifie, un signe qui passe souvent inaperçu
Si tu as pour projet de tomber enceinte, tes envies sexuelles te semblent peut-être conditionnées par ton désir de grossesse. Pour autant, la libido reste soumise aux hormones du cycle menstruel, et plus précisément aux œstrogènes.
Ton appétit sexuel prend de l’ampleur ? Tu es probablement au plus près de ton ovulation !
Ce signal plutôt réjouissant dépend de ton taux d’œstrogènes : pendant les premiers jours de ton cycle, ces hormones entrent doucement dans la danse. Elles augmentent significativement pendant la phase pré-ovulatoire et la phase ovulatoire. Elles sont ensuite au maximum lors de l’ovulation ! Lorsque tu as ovulé, les œstrogènes redescendent, et ta libido avec.
Certes, les hormones peuvent influencer tes envies, mais elles ne les contrôlent pas pour autant. En cas de stress, de fatigue ou de surmenage, les émotions prennent souvent le dessus et relèguent la libido au second plan.
2. Les pertes vaginales liquides : l’indice facile à observer
Tu te demandes comment sont les pertes le jour de l’ovulation ? C’est que tu as compris qu’observer sa glaire cervicale permet de booster sa fertilité. Ce jour-là, elle est à l’apogée de sa transparence et de son élasticité ! C’est la fameuse consistance « blanc d’œuf cru ».
Elle est signe d’ovulation imminente.
En effet, la glaire cervicale change d’aspect tout au long de ton cycle, et notamment à l’approche de l’ovulation. Si tu l’observes bien, tu constateras que même durant ta phase ovulatoire, elle prend des visages différents.
Pendant ces 6 jours, elle endosse tour à tour 3 fonctions :
- Celle de trier : c’est la glaire dite « L ». Son rôle est de barrer la route aux spermatozoïdes de mauvaise qualité et de laisser passer les bons ! Elle est blanche et épaisse.
- Celle de conserver : c’est la glaire « S ». Elle crée les conditions idéales pour garder les spermatozoïdes intacts jusqu’à l’ovulation.
- Celle de transporter jusqu’à l’ovule : c’est la glaire « P ». Là, tes pertes sont liquides et étirables au point de les sentir couler dans ou hors de ton vagin. C’est un symptôme caractéristique de la période d’ovulation.
Tu peux étudier ta glaire en la prélevant directement sur le col. Tu la trouveras aussi dans ta culotte ou sur le papier avec lequel tu t’essuies aux toilettes.
Lorsque tes pertes redeviennent faibles, sèches ou collantes, c’est que l’ovulation est passée.
À noter : la glaire est un présage d’ovulation, mais pas une promesse ! Seule la prise de température la confirme.
3. La température qui augmente : le plus fiable des symptômes de l’ovulation
Grâce à des relevés de températures, tu sais si tu ovules et à quel moment. Seul impératif : être régulière et rigoureuse.
Il y a ovulation lorsque ta température augmente de 0,3° à 0,5° environ, pendant 3 jours consécutifs. Oui la variation est légère ! C’est la raison pour laquelle il vaut mieux s’équiper d’un thermomètre très précis (à double décimale).
Prenons une température habituelle comprise entre 36,64° et 36,67° (elle peut même varier davantage, entre le 1er jour du cycle et l’ovulation). Si elle passe soudain à 36,85° et ne redescend plus pendant 6 jours, c’est que l’ovaire a libéré l’ovule prêt à être fécondé.
Tu débutes en symptothermie ? Alors prends ta température tous les jours de ton cycle. De la phase menstruelle à la phase ovulatoire, tu remarqueras qu’elle est assez changeante : il s’agit du palier bas. C’est lorsque tu constates une température plus haute et peu fluctuante pendant plusieurs jours que tu peux considérer avoir atteint le palier haut : tu as ovulé.
Pour identifier ce changement à coup sûr, tu as besoin :
- d’un thermomètre précis (2 chiffres après la virgule) ;
- de prendre ta température au réveil et toujours à la même heure (à 1 h près) ;
- d’utiliser le thermomètre sans te lever du lit ni trop bouger ;
- de noter rigoureusement tes relevés sur du papier millimétré.
À noter :
- Si prendre ta température chaque matin te semble fastidieux, rassure-toi : après plusieurs cycles menstruels, tu connaîtras ta température basale. Tu pourras alors écourter l’exercice à une semaine avant l’ovulation et une semaine après.
- Buccale, rectale ou vaginale, la température se prend comme tu préfères, du moment que tu t’en tiens à une seule de ces techniques.
- Le relevé de température est un excellent moyen de valider ou invalider les autres symptômes que tu penses avoir observés.
4. Le col bas et humide : ce présage d’ovulation moins connu
Passons au plus discret des signes physiologiques d’ovulation : l’évolution du col utérin.
Pour faire la différence entre un col fermé et un col prêt à laisser passer les spermatozoïdes, seule une palpation à plusieurs moments de ton cycle t’aiguillera.
Les premières fois, il y a de fortes chances que tu le trouves humide tout le temps, ce qui est bien normal puisqu’il est recouvert d’une muqueuse !
Peu à peu, tu te rendras compte qu’en phase ovulatoire :
- il descend ;
- il est de plus en plus humide ;
- il s’ouvre et devient plus souple.
Comme pour la glaire, ces modifications annoncent l’ovulation, mais ne sont pas forcément synonyme d’ovulation effective.
Tu connais maintenant les 4 principaux symptômes de l’ovulation. D’autres peuvent se manifester, comme :
- les nausées d’ovulation ;
- le spotting (petite perte de sang) ;
- les tensions dans les seins ;
- des douleurs d’ovulation dans le bas du ventre (pincement du côté de l’ovaire qui ovule, ballonnements…) ;
- une vulve plus gonflée et sensible ;
- etc.
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